**** 1ère vidéo : les 2 premières minutes **** East qui a qui écrit dans chaque volume de cette collection vous avez l'écrire l'un des deux textes parce qu'il y a deux textes principaux en plus du grand cahier iconographique qui ouvre le volume et on accueille aussi d'Annie Cartron qui représente les Cau de Haute-Savoie qui est aussi un des maîtres voilà c'est très impliqué dans l'organisation de ce travail éditorial et vous travaillez en collaboration étroite avec les éditions 205 donc voilà ça va permettre de d'aborder les questions sous des angles assez différents comment le restituer cette architecture par la photographie un travail aussi historique sur l'architecture mais aussi sur l'histoire sociale d'un pays cet ensemble d'Avoriaz qui a été construit pensé au milieu des années 60 vraiment les premiers bâtiments sortent en 67 ou 38 je crois à peu près et ensuite ça va continuer pendant une grosse vingtaine d'années même s'il y a encore des projets aujourd'hui d'ailleurs on sera rejoint par Simon Fouquier qui est l'un des architectes qui continuent aussi à trois médias actuellement mais ils étaient pris dans les bouchons il viendra sans doute dire quelques mots à la fin de la rencontre peut-être pour commencer on pourrait déjà dire quelques mots de l'esprit de cette collection à qui elle est destinée ce que vous souhaitez réaliser avec les éditions de 105 avec ses fascicules extrêmement bien étudiées il y a plein d'astuces je trouve très très Malines par exemple le plan de la station qui est au revers de la jaquette il y a vraiment une optimisation aussi c'est un objet à la fois pas trop coûteux à fabriquer je pense qui peut s'adresser à un large public puisque les textes sont volontairement assez pédagogiques et quelqu'un qui découvre complètement l'architecture de montagne va lire sans difficulté et en même temps vous faites un travail de recherche iconographique j'ai découvert des choses assez surprenantes des **** 2ème vidéo de 1h15 **** cône de station à Haute-Savoie après il y en a d'autres en savoir mais en fait ce travail là j'ai amené le as à la base c'est une revue qu'on est dit depuis une quinzaine d'années maintenant le 15e numéro est en souplesse aujourd'hui je crois et donc cette revue à la base c'était pour montrer l'actualité de ce qui se passe en station essentiellement sur nous l'architecture et cette revue arriver un peu souple elle a besoin de se renouveler et donc du coup on a travaillé sur la ligne éditoriale et la ligne graphique il y a trois quatre ans maintenant 3 ans et donc là on s'est de nouveau j'ai associé avec du rôle de 105 déjà travaillé ensemble sur des expositions et on connaissait ce travail d'édition et en fait derrière ça en commençant à travailler sur ces revues là c'est avec les éditions Besançon c'est le collaboration ça peut être naturellement et au départ on pensait la nature de cet objet là on a commencé à réfléchir ure 205 on l'a créé un peu le hors-série de la revue et l'idée c'est donc cette revue on la distribue dans les stations dans les hôtels les stations donc souvent dans chaque numéro il y a d'autres prestations qui sont un peu il y a un article sur ces patients et on choisit des distribuer dans ces situations là je comprends ce que le touriste peut aussi avoir envie de découvrir ce que l'actualité de ces stations et petit à petit en échangeant cette notion de guide est apparue d'où ce plan il s'éclate donc c'est comme vous le disait c'est un objet de découvert de vulgarisation mais en même temps on essaie d'être pointu dans les Écritures il y a des charismes et souvent deux voix il y a toujours cette dimension humaine dans ces stations extramido Karine va rechercher aussi ces histoires comment les choses se font et puis après il y a un autre texte qui est entre guillemets plus scientifique on essaie de chercher les liens de l'architecte avec la production de ces stations et puis le troisième moteur de ce ces ouvrages c'est un regard de photographe il s'est regardé la station aujourd'hui comment on aperçoit aujourd'hui les suivants les sensibilités des photographe donc sur friends c'était le dernier raté notre sensibilité et là on est sur deux voilà et je reviens sur cette idée de d'aventure d'aventure humaine que ça soit sur Flaine ou sur Avoriaz c'est un peu il y a toujours un couple comme ça où on trouve la famille boissona et broueur sur Flaine Avoriaz Jean-Louis armée ou Gérard vraiment Jacques labrove c'est comme ça que les choses commencent souvent les gens sont très jeunes n'ont même pas 30 ans voilà il y a des similitudes donc on n'est pas du tout dans le même registre architectural mais dans la dynamique ça se fait à peu près au même années un peu de même une concurrence qui allait du premier entre flemme et voilà et donc ces guides c'est un peu de voilà c'est aussi de raconter la genèse de ces projets là et comment les regarde aujourd'hui ce que vous voulez compléter de la même façon que François qui expliquera après c'est l'approche en tout cas pour moi de raconter une histoire de commencer à aujourd'hui en fait de dire c'est quoi voria aujourd'hui et par rapport à ça d'interviewer des gens qui vivent ou qui séjournent longtemps à Avoriaz c'était vraiment le point de départ et après de dérouler l'histoire donc parce que sinon l'histoire d'avoria elle est déjà écrite il y a déjà tout un tas d'ouvrages dessus donc c'était en sac que c'était intéressant et par rapport à ça il y a eu plusieurs interviews de personnes complètement différentes et l'idée c'était de dire aujourd'hui Avoriaz c'est encore une expérience et à travers ça c'était complètement surprenant comme le disait Dany en travoria et flamme peut-être que le point commun c'est c'est vraiment cette question d'utopie c'est aujourd'hui on a du mal à croire aux utopies ça nous fait du bien mais on pense pas que c'est possible et là et ben c'était une période où on disait l'utopie ben l'utopie on va la faire et et ça ça nous redonne aussi un enthousiasme quand on quand on revisite ces stations là et c'est aussi ce que j'ai perçu dans les gens que j'ai comme Harley tortis qui est présente ici qui est architecte et qui a travaillé qui travaille à l'alda et qui a aussi propriétaire à Avoriaz mais différentes personnes différents points de vue et ce qui était intéressant c'est que quand ils en parlaient il y a Claris Labro qui est la nièce de Jacques Labro quand elle a découvert Avoriaz elle-même est architecte elle a dit mais finalement je crois pas assez à mes rêves enfin ça non mais franchement ça réactivé quelque chose chez elle de dire ben oui c'est possible et peut-être que c'est encore possible donc c'est vraiment cette notion là qu'on a essayé de faire ressentir qui est pas directement avoir avec l'architecture au premier abord mais qui en fait est fait par l'architecture c'est une expérience assez incroyable et on est arrivé tous là il se présente Florence François Dany Arnaud Duteil qui n'est pas là et moi on est arrivé il faisait une neige mais il neigeait comme le point c'est vraiment un temps de et François disait bah tiens c'est une chance d'être là et et c'est vrai que ça a été peut-être qu'on aurait pas écrit le même livre si on n'était pas arrivé avec ce temps là parce que aujourd'hui vu le renchérissement des stations on a tous tendance à les pratiquer quand il fait beau on se dit bah tiens il fait beau qu'on monte en altitude peut-être qu'on va faire du ski on va juste se balader et franchement si vous avez l'occasion de retourner Avoriaz je vous conseille d'y retourner par un temps vraiment de neige oui ou ça caille ou il y a du vent et là c'est incroyable l'expérience est incroyable parce que justement on retrouve tous les prémices qui datent d'une période où cette météo elle a changé donc Avoriaz c'était vraiment un point où personne voulait aller parce que tellement c'était je le dis dans le livre retrouve plus long mais c'était la Sibérie en groupe les gens du coin pour eux c'était la Sibérie qu'est-ce qu'on allait aller à voria quoi et quand on retourne là-bas et ben on retrouve tout ce que jette Labro et ses complices d'autres architectes qui sont intervenus dessus on veut le faire c'est vraiment on est content de se trouver blotti dans ses formes qui sont organiques qui sont rassurantes tous ces petits passages des dédales tout est particulier et cette expérience là on la vigne à fond je vais passer la parole à François parce que la lumière et de ce qu'il a capté sur ses images en fait c'est ça moi j'ai passé pour une commande de ce type j'ai passé assez peu de temps finalement mais j'ai passé un séjour d'une semaine dans la station qui est doit être à peu près le temps de séjour moyen de vacanciers sauf que là vraiment j'ai la différence c'est que j'étais vraiment dehors jour et nuit d'Ailleurs vous verrez il y a des images de jour des images de nuit et j'étais tout le temps dehors et c'est vrai que c'est enfin j'ai eu l'impression de en fait c'est on est là à une certaine météo un certain moment et avec son énergie du moment enfin il y a une espèce de truc comme ça où on est vraiment dans le dans la découverte moi c'est vrai que comment dire je j'ai un goût j'ai une appétence pour l'architecture et aussi beaucoup pour la montagne et en fait donc il y a ce truc de très excité par le par le sujet d'être là et en même temps de pas être pas spécialiste particulièrement de l'architecture de l'abro ou d'avoir une particulièrement en fait c'est je me suis renseigné je me suis documenté mais jusqu'à un certain point quoi donc il y a un moment où vraiment c'est c'est arrivé et être dans la découverte et parce que j'y suis allé ce qui est déjà mais il y a très longtemps enfin j'étais gamin et donc j'avais pris des souvenirs assez vague de la station donc c'est un regard aussi de voilà donc sur place ce type de travail ouais c'est ça météo je me suis retrouvé dans un bon de faire de la du temps de séjour sur place dans une tempête de neige - 10 - 15 et du coup à être vraiment dans ce dans ce truc de vivre l'expérience de d'un piéton dans la station et de regarder en fait de regarder les volumes moi j'ai eu enfin un vrai vrai coup de coeur déjà pour les pour les chalets et puis voilà enfin puis en fait aussi avec les réunions qu'on avait eu enfin des discussions sur sur l'architecture qui tiède aussi à voir en fait les différentes périodes de construction j'arrivais pas totalement neutre dans dans le milieu c'est-à-dire quand même j'ai de l'information qui me permet de moi de la visite qu'on a fait ensemble sur place aussi l'information me donne des informations enfin ma porte enfin dégrossissent mon regard sur le sur le lieu sinon je j'arrive à lire les différentes périodes de construction dans dans la station et puis à partir de là ça marche je marche sans plus avoir la particularité du lieu c'est qu'en fait on se déplace à pied ou un cheval ce que j'ai pas fait oui donc mes odeurs aussi ouais c'est vrai peut-être que vous pourriez revenir un peu sur le contexte de création d'amoriage un peu la journée du projet on peut les intentions première chose d'expérience on découvre ça et là on comprend quand cette ces conditions climatiques on adore vraiment j'ai fait une journée un jour avec François donc on sort on sort de notre appartenant et encore de la part on a déjà de la neige qui vient donc j'ai tout ça que ça soit du lui-même a voulu mettre en place et dans d'autres jeunesse et dans la Jacob on a l'impression que c'est quelqu'un vraiment de très sensible et sur ce qui apparaître sur le site et on a l'impression que quand je publie dans sa façon de protéger quand il va découvrir ça a été de submerger l'enjeu plus de faire de la balade et on retrouve aussi des ports du modèle vivant qui s'abîme elles nous ont rendu à cette contrainte et je pense physiquement quand on est avocat peut-être difficilement que aujourd'hui que c'est pas manger jusque balader comme fin de journée et qu'on a du sport dans un environnement comment préparer [Musique] dans une entreprise qui a des années des jeux de Arnaud ils ont énormément donc pour ceux qui sont pas du coin l'ordinaire c'est la commune d'avoiria donc il y a deux noms ça peut égaré un peu mais en fait morgine il y a à partir au niveau touristique donc vous avez leur enfant il avait vraiment envie de leur chanson il reste sur place donc ils lui ont fait un peu plein de possibilités pour que dire elle sur place et dire rêver de construire une station à l'américaine là-dessus c'est greffé plusieurs c'était un peu complexe mais un jour est venu un promoteur qui me dit avait des fous solides et qui croyaient l'opération c'est donc le père de Gérard Bromont et quand le projet a commencé à être ficelé le père il voulait remettre en entreprise en tout cas il voulait que son fils participent à l'entreprise il s'est dit mais la montagne la neige les stations aujourd'hui c'est une affaire de jeunes il s'est senti un peu pas dans cet état d'esprit donc en fait on se retrouve avec Jean-Luc arnaque à peine 30 ans Gérard vraiment qui a une vingtaine d'années et puis Jacques Labro qui s'était rencontré sur un autre projet à Paris et qui est venu sur le projet donc on a trois personnes qu'on appelle moins de 30 ans en tout cas les faites la peau et on retrouve encore ces jeunes alors il y a un côté très et c'est des fougueux en fait ils font leurs rêves donc j'ai un vrai mot lui il voulait une Métropolis à la neige il était fan de jazz de cinéma donc oui c'était ce truc Jacques Labro lui voulait faire quelque chose comme nulle part ailleurs parce que il était toujours un peu décalé à l'école et ça continuait et puis il a embarqué là dessus tous ses copains de l'école d'archimie donc Jean-Jacques harzoni Jean-Marc rock et puis après tout un tas d'autres qui sont venus on parle de de je pense que là moi je l'ai lu une interview avec Jacques Labro et même encore maintenant c'est quelqu'un qui reste espiègle qui reste frais à Paris il se déplace en scoot il y a simoncloutier qui arrivera tout à l'heure qui peut dire que il s'est pris vraiment enfin il a eu peur entre guillemets on se déplaçant en scooter avec Labro qui avait déjà plus de 60 ans et tout ça et ben quand on travaille chez François je pense c'est pareil pour toi mais pas au premier abord mais après quand on commence à rentrer dans la documentation et tout on a l'impression que ça se ressent dans les bâtiments cette notion de souplesse William tu disais que ton frère est mon auteur agent moniteur incroyable qui doit connaître aussi pour le moment bien sûr après comment dire comme comme je te disais c'est c'est qu'on a eu la visite tous ensemble aussi cette grammaire architecturale qui est déployée dans les différents projets elle m'a sauté aux yeux aussi après mais je sais pas comment j'aurais ressenti des choses si j'avais été totalement neutre en fait par rapport au lieu c'est à dire que j'ai en fait mon oeil a été vraiment attiré par cette par cette grammaire aussi parce que parce que on l'a pointé par et ça c'était évident les oculus par exemple enfin moi il y a évidemment quand on travaille comme ça il y a énormément d'images que que j'ai fait qui sont évidemment pas dans le livre la forme de l'oculus et je l'ai sur des centaines d'images enfin parce que c'est une forme que je voyais partout dans le dans la station et c'est aussi c'est ces choses avec la enfin parce qu'on peut jouer aussi en fin de photographe dans sur les sur les plans sur les transparents sur les ouvertures sur les rythmes c'est vrai que c'est assez excitant pour un photographe de de d'aller pointer cette cette grammaire architecturale c'est ces histoires de style dont on a parlé quel est le style du dessinateur et d'aller le de fouiller les différentes strates de vidéos [Musique] en fait elle continue encore à s'écrire donc si mon Poutier qui collabore avec Jacques Labroue depuis longtemps on était toujours une personne 25 ans et donc c'est et donc beaucoup de projets ont été faits en binôme et en fait cette grammaire est continue à se réinventer parce que évidemment les normes ont évolué donc les coursifs sont arrivés les coursives fermées et donc du coup il y a toute une grammaire qui est il y avait l'ancien français et il va nous y a continué en fait et c'est vrai que tu disais on peut repérer des périodes des premiers bâtiments les mais par moments en fait on est un peu perdu parce qu'en plus il y a eu des rénovations donc le vieillissement du bois est un peu différent donc un bâtiment des années 70 a été rénové donc la vêtue peut être neuve donc du coup on sait plus trop c'est ce qui fait un ensemble encore très très cohérent à avoir et puis par rapport à ça donc je suis intervenir et tout il y a ce qu'on a appris ça le fantôme du parking en fait il y a un bâtiment qui a été fait par divers plus ou moins de l'architecte et dans le but mais qui est un bâtiment contemporain et on retrouve cette notion de forme comme ça très souple mais en même temps ça a absolument rien à voir c'est complètement réinventé on peut pas dire que c'est on a suivi les codes de Jacques Labro mais c'est complètement réinventé et en même temps ça s'intègre ça s'attaque de façon énorme moi je reviens juste sur ce qu'elle dit François parce que je pense que nous c'est vrai qu'on en parle parce qu'on a eu la chance d'avoir une commande qui nous vous est pointée sur quelque chose et peut-être que l'objectif de de ça et de ça il est mince c'est juste ça c'est juste de vous donner si on y arrive c'est ça c'est juste de vous donner deux ou trois cotes comme ça pour que quand on aille se balader Avoriaz et ben qu'on voit des choses qu'on voyait pas avant et qu'on s'en régale parce que c'est vrai qu'on les regarde pas forcément au premier abord on s'y sent bien voilà c'est peut-être ça c'est quand même net on s'y sent bien et puis après justement nous on a fait on a fait ce travail pour vous on est régalé et après logiquement il devrait y avoir des codes soit dans les photos enfin dans ce que montre François avec les photos soit dans le texte moi j'ai fait ou celui d'Arnaud Duteil qui est plus scientifique qui repositionne dans l'histoire de l'architecture et l'enjeu en tout cas avec le ciao et les éditions 205 quand il y a eu cette collection et nous devons dire tiens on essaie de donner des codes pour que chacun puisse avoir au moins une opinion dire ça me déplaît ou voilà mais aller plus loin et finalement aller plus loin pour mieux ressentir mieux ressentir le lieu en tout cas nous ça nous fait ça nous a fait cet effet là donc une position de sachant on sait pas forcément en fait c'est pas tout on sait pas tout et après il y a aussi une interprétation de ces architectures là donc on regarde différemment aujourd'hui qui a 10 ans 20 ans au moment où le bâtiment les premiers bâtiments sont sortis donc revenir aux origines c'est peut-être aussi mieux regarder aujourd'hui enfin voilà il y a aussi cette idée de pourquoi on choisit un photographe comme François ou raté c'est pas des photographes d'architecture parce que sinon on serait dans [Musique] entre guillemets de marketing de l'image qu'on pourra retrouver dans les magazines on est qui sont plus de l'actualité alors que là on essaie d'avoir cette sensibilité là on pense que c'est aussi grâce à ça qu'on va aller chercher un public plus large et puis peut-être qu'elle est assez remarquable à avoir gaz c'est que quand on fait les interviews déjà interviewerai des gens qui vivent à dormir donc si mon cliquez puis un architecte qui a travaillé avec Jacques tacos aujourd'hui à son sa propre production architecturale vit à la variable donc c'est complètement différent c'est pas un changement de valeur par rapport à dire c'est mieux c'est moins bien mais c'est pas pareil quand on habite sur place et cette idée que en habitant sur place tac tout un tas de carnets de croquis tiens là il y a trop de neige donc finalement tiens on pourrait faire les poubelles comme ça ou la Louge et ben la luge l'été ça va pas bien donc peut-être qu'on pourrait réinventer la luge donc Avoriaz c'est pas seulement les bâtiments mais moi ce qui m'a surprise normalement c'est les circulations en fait c'est la circulation vous montez prenez un ascenseur vous devez monter au troisième donc vous devez vous souvenir que c'est au troisième qui va y avoir le passage et là vous avez un passage donc du coup vous allez monter en altitude pour joignez un autre endroit il y a peut-être un moment qui est pas abrité donc s'il ça c'est voulu c'est aussi l'idée de Jacques Labro qu'on ressente vraiment la montagne et donc du coup on s'y nage ou on se grouille s'il n'est-ce pas on peut le faire à pied et sinon on va chercher le passage couvert et on passe d'une propriété privée un espace public tout est bougé tous les codes qu'on a habituellement c'est tout bousculé et finalement c'est peut-être ça aussi enfin qui nous fait du bien dans le sens où ça nous bouge nos repères en première ligne quoi par rapport à toutes ces modifications il va falloir imaginer beaucoup de choses aussi pour le futur très proche est-ce que c'est une dimension que vous avez pu prendre en compte dans le livre et que la manière vous y réfléchissez c'est une architecture quand même qui s'appropriété c'est de vraiment aussi être parfaitement intégré que elle reprend les formes de la nature ça soit la relation avec les falaises architecture qui est assez proche quand même de son environnement mais comment les problématiques actuelles vous les avez travaillé aussi en tant que photographe peut-être parce que c'est quelque chose que vous aviez en tête en fait c'est quelque chose dont on a tout de suite beaucoup parlé c'est de dire enfin c'est aussi le titre de l'ouvrage c'est dire avoir une aise architecture de neige en fait la neige et évidemment et ben au moment où je devais faire des images et jusque pas très longtemps avant il y avait pas de neige en fait et la neige est arrivé vraiment au moment où j'allais faire où j'allais faire les images et d'ailleurs enfin les tempêtes qu'on a eu quand on a fait les premières visites c'était quasiment les premières neiges de la saison et c'était en début d'année donc ça veut dire que décembre Noël etc il y avait effectivement pas de neige moi c'est quelque chose auquel je suis sensible là en l'occurrence c'était intéressant de montrer avec la neige puisque on parle de l'architecture de comment elle a été conçue pour effectivement vivre avec la neige et on le voit par exemple les histoires de rupture de pente de rythme etc enfin c'est fait pour recevoir une certaine masse de neige après moi je trouve ça intéressant de se poser la question de dire effectivement probablement la cour au moyen terme cette station elle va devoir évoluer en profondeur comme comment comme toutes les stations mais c'est pas une question d'architecture en fait c'est une question de choix et là on est uniquement dans un choix économique parce que derrière ça en fait il y a un business il y a quand même tout un une façon de penser la notion de d'économie enfin d'économie d'une station c'est pas c'est pas une économie que le reste de l'économie en fait c'est un peu une course en avant ou tout est basé sur le nombre de remontées sur une saison et donc comme les gens ce qui de moins en moins donc il y a moins de forfaits de remonter mais c'est le nombre de travailleurs volonté qui détermine le nombre et ce qui fait que les gens viennent c'est un nombre en fait même s'il y a des schéma de beaucoup de poissons [Musique] en tout cas sur Avoriaz ce qui s'est posé comme question et là moi j'avais regardé qu'il y a eu des mémoires de jeunes architectes à le PFL donc l'École polytechnique de Lausanne ont travaillé sur Avoriaz et il y en a qui sont posés la question et moi je sais que je me suis vraiment posé cette question est-ce qu'on peut vivre à l'année et je pense sincèrement qu'on peut vivre à l'année Avoriaz sauf à cette altitude dès qu'on est au dessus de 1005 la 1008 on est on a le problème de l'intersaison du printemps et de l'automne qui sont vraiment des saisons dures alors si mon petit il vit toute l'année avec sa famille avec ses enfants il y a quand même plus de 200 personnes qui vivent là à l'année mais je il peut y avoir un agrément c'est à dire que quand on parle de la question du développement durable on sait pas moi j'ai on peut pas le dire non plus mais a priori les événements sont de plus en plus extrêmes donc on peut penser que la neige y en aura encore mais sur des cours durée et peut-être pas très prévisible ce qui est en jeu c'est l'économie du ski plus donc est-ce que vous regarde ça pourrait devenir un endroit où on vit en rapport à plus en rapport avec la nature la question se pose et pour ça il y a eu un projet à Morzine qui s'appelait le Morzine Avoriaz qui permettait auraient pu on pense permettre ce genre de choses on voit d'autres projets de transport valdens pareil à Flaine qui n'ont pas vu le jour peut-être pour vos questions économiques enfin voilà pour différentes questions mais la question se pose si on vit est possible à l'année Avoriaz il faut qu'il y ait un mode de transport assez vert pour qu'on puisse régulièrement quand même sortir d'avorias parce que c'est des bouts du monde c'est des bouts du monde quand même âpres c'est pour ça que l'architecture est là on revoit l'architecture de Jack lagro et de ses complices c'est vraiment l'architecture accueillante on est un peu dans une grotte c'est ludique c'est presque ça raconte une histoire on a l'impression de se retrouver un petit enfant enfin c'est assez amusant et et ça c'est aussi par rapport au climat donc pourquoi pas y vivre à l'année mais pour y vivre à l'année je vous dis c'est vraiment cette question de transport qui puisse qui devrait être réglé en tout cas avec la vallée la plus proche on arrête orties qui est là qui qui s'effondre régulièrement avariable donc qui peut nous parler de son expérience enfin moi elle m'en a parlé son expérience pendant le confinement donc confinement plus de ski donc ça ça a été peut-être une expérience pas sans sans les infrastructures parce qu'elles sont là une expérience en tout cas sans lutte moi ce que j'ai observé en tant que pendant ce rapport à comment dire parce que la neige le rapport à la neige c'est le rapport à l'imaginaire en fait qu'on a par rapport à la montagne en fait même si même si l'activité ce qui disparaît [Musique] avec les par Kings qui viennent les apprentiés qui viennent se mettre cette imaginaire et je et moi ça m'a plu aussi c'est à dire de rentrer dans cette sorte de de mon un peu fictionnelle de bulles d'un feu parce que aussi avoriage c'est sale en fait c'est quand même une bulle un endroit où il y a pas d'automobile on se déplaçage à cheval quand même c'est ou en rattrac mais qui est tout aussi exotique et enfin on avait l'impression d'être sur une île en fait c'est vrai quand on arrive la voiture et pour moi et donc du coup il se rapporte la communique et avec ce soir on arrive on débarque et donc c'est une fiction laquelle tout le monde a envie de croire et effectivement il y a quelque chose de moins que je trouve d'assez assez je sais pas émouvant on peut dire d'une certaine façon dans dans une fabrique de rêve dans lequel tous ceux qui viennent ont envie de croire tout le monde a envie de participer à ce rêve et tout en ayant la conscience que enfin il y en a qui veulent on veut pouvoir par exemple les automobiles qui viennent dans le dans le parking pas mal croire que les choses sont en train de changer mais en tout cas voilà c'est un rêve qui est en train de s'écorner effectivement mais tous ceux qui viennent pour la plupart et moi c'est vrai que je viens en tant que conservateur et j'ai la conscience enfin je de ouais de photographier une forme de et moi c'est aussi ça que un bâtiment intéressé c'est d'être dans une sorte de fiction quoi de moi j'aime bien être dans ce rapport fictionnel du cinéma fantastique [Musique] qui avait au départ il y avait des reines qui conduisaient les calèches de cheval si il a fait commencer par faire venir les rennes parce que tout ce projet il a demandé quand même des investissements pas possible donc ok tout le monde était dans le rêve tout le monde était jeune mais en vrai il voulait quand même pas perdre une fortune l'idée c'était quand même que ça marche et qu'on est rapidement qu'il arrive à vendre rapidement des logements parce que sinon le rêve donc c'était quelqu'un qui avait aussi tout un tas de ressources par rapport à ça et qui a eu cette idée de faire venir des rênes donc dès le départ ce dont parle français on le ressent encore c'est côté fictionnelle mais ça a été fabriqué c'est fictions Avoriaz par Jacques Bremont en faisant venir des reines des reines sont pas risquer parce qu'en fait ils sont pas arrivés à cette coutumer au climat ou ou les gens qui avaient l'habitude de gérer des chevaux ils savaient pas gérer des rêves mais ça a quand même fait la carte postale ça a fait la plaquette publicitaire et puis quand cette plaquettes publicitaires est partie tout de suite il est allé chercher autre chose et si ne m'a fantastique on a fait partie c'est comme ça que tous les people sont venus Avoriaz moi je suis au savoyarde j'ai découvert Avoriaz je vais avoir 16 17 ans venant au Festival d'Avoriaz pour nous c'était assez extraordinaire donc on arrivait de nuit parce que sinon on avait fait sa journée on arrivait dans cette ambiance là c'était assez incroyable ça c'est vraiment les idées de Gérard vraiment qu'on fait venir toutes les stars se sont baladés avant gaz c'était et ça reste ça reste quelque chose de tout ça c'est comme on s'en rend pas compte mais c'est comme des strates qui sont quand même presque encore présentes alors juste par rapport à la question de William sur le développement durable l'architecture est quand même conçue très de façon on peut dire bioclimatique donc s'il y a des architectes ici mon père était passe super précis mais l'architecture est très orientée par rapport au fait ça on voit on voit beaucoup on a le soleil et qui est très présent donc ça logiquement c'est déjà un effort au niveau du climat ensuite c'est sans voiture Flames et sans voiture mais flemme on voit des voitures elles vont rien on voit pas les voitures est-ce que François damier piquet tac on les garde un endroit et on les voit plus elles sont absolument plus présentes donc il y a déjà des éléments qui sont déjà positifs après pour les questions aujourd'hui d'isolation là faudrait attendre six mots j'espère qu'il va arriver ce qui pourrait nous en dire long par rapport à ça je peux pas trop vous dire plus plus de choses par rapport à ces questions de rénovation énergétique c'est en cours à vorga comme toutes les utilisations essaient de se positionner sur des lasers mais voilà la base c'est quand même conçu aussi d'une façon intelligente avec la montagne publications [Musique] avec aujourd'hui sans doute de préoccupation qui qui s'impose malgré tout quand le nom y compris en terme d'économie globale de cette forme de tourisme de tourisme de masse toutes les qualités qu'on peut trouver d'un point de vue patrimonial on se rend compte aussi sans doute les gestionnaires en font la cruelle comment dire c'est qu'il y a aussi sans doute aujourd'hui un décalage qui s'est inscrit dans le temps entre ce qu'on va appeler l'offre commerciale les standards commerciaux des années 2020 par rapport au standard commerciaux du 20e siècle d'investissements qui sont énormes sur des bâtiments qui ont une dimension patrimoniale donc sur lesquels on intervient pas évidemment de la même manière que sur n'importe quel bâtiment avec une économie qui est peut-être une économie qui doit se nourrir justement peut-être d'une surenchère encore d'occupation on sait que sur toutes les stations en montagne par exemple l'hypothèse qui sont formulés par nombre de ouvrages pour pouvoir financer la régression énergétique des bâtiments très complexes dans un contexte patrimonial justement c'est d'aller mettre de l'isolation par extérieur sur un bâtiment broyeur ce qu'on va commencer à devenir compliqué et pour autant il y a cette nécessité effectivement y compris en faisant des surélévations pour augmenter le nombre de lits changer des standards à amener d'autres formes de service aussi qui sont attendus on va dire par une clientèle différente de celle des années 60 comment comment le ciel a eu cette responsabilité en tout cas assumer de valorisation d'un patrimoine au regard de ce qui se passe aujourd'hui dans ce monde des stations de moyenne ou de haute montagne comment comment quelle est la posture comment ça se traduit dans une communication auprès d'un public ils veulent plus d'argent au-delà du fait de révéler la qualité générique intrinsèque de ces œuvres architecturales de sensibilisation justement ces questions là en ce moment il y a une réglementation pour fin de journée si une relation et donc les lectures commencent à changer et il y a des propositions de faire des leaders mais quand même vous étiez à cette réunion et peut-être plus au point j'ai passé Stéphane et Jeanne directeurs je vais raconter ma rencontre avec donc je suis architectes mais je suis le Suisse en Suisse c'est la montagne c'est le village avec l'Église la poste de village c'est comme ça sur terre très bien rechercher je venais avec ma fille qui était petite journée de ski qu'on voulait faire alors on est arrivé par un jour de tempête comme celle que vous avez des pieds tout à l'heure c'est super on a laissé les sites sur la voiture j'ai bien aimé ma voiture là-haut vous le savez manger on a pas skier c'était pas possible c'était vraiment la totale je retourne à ma voiture au début d'après-midi pour rentrer à la maison rentrer impossible de partir parce que je vais serrer vos freins à moi et ça avait joué donc je retourne à ce qui était à l'époque il ressemble bien à le centre de village on pourrait presque dire mais non mais c'est pas difficile je mets un garagiste là pardon vous prenez l'ascenseur vous traversez la coursive vous allez leur poser à droite et vous verrez c'est en haut de enfin bref une description impossible parce que pour moi comme je disais pour moi l'église le garage c'était fini c'est comme ça mais c'est pas possible des choses pareilles mais je trouve qu'il a une grosse garage au milieu de balle je rentre j'ai tellement raconté cette histoire que une semaine après je suis remontée là-haut bien mais c'est pas possible que je l'ai eu une telle vision et en ce qui me tentait c'était cette architecture ça c'était le coup de alors c'est vrai que une semaine après j'ai acheté un appartement se répartissez des quartiers comment se faisait la circulation c'était tellement surprenant sur ce qui cette esquie au pire en sortant de la maison c'est non parce que en Suisse ça se met autre chose sur au port qu'est-ce qui pour ma jusqu'à la remonter il faut que ce soit difficile ça évolue aussi une prise de position qui était totalement à l'opposé de ce que j'avais vécu commence ça fait ça c'était des années 70 donc ça fait 50 ans que je monte à Avoriaz je voulais vous rassurer sur l'autre saison qui est une merveille c'est magnifique c'est paisible il y a beaucoup moins de monde il y a plus d'attractions il y a plus d'activités parce que voilà on est tombé dans le folie de d'animation il faut des animations pour les gens sont avec moto on est enfin à la maison c'est très très beau et on réfléchit beaucoup donc je suis aussi membre de la commission d'urbanisme de l'Aldan c'est un lotissement et donc chaque personne qui achète bien l'immobilier devient membre de cette association de fait d'avoir on a le souci et alors il y a eu comme beaucoup de communes françaises la révolution du PLU et on y a transféré on a beaucoup travaillé à ça avec la mairie du reste de Morzine on a transféré tout ce qui se trouve à notre règlement de bébé si on veut bien toutes les données architecturales qui s'y trouvaient toutes les qualités architecturales qui étaient quand même décrites mais un petit peu parse dans le règlement on les a transmises on les a fait on les a fait figurer dans le paysage et à tel point je veux la mairie a quand même compris que notre travail était un témoignage très important de la qualité architecturale de du patrimoine de la station alors on a maintenant tous les projets doivent être vus par la notre préavis de décision de notre préavis est obligatoire donc nous examinons des projets nous analysons et nous rendons attentifs justement la qualité de ce patrimoine un peu conservateurs on est quand même très à cheval et très soucieux de transmettre ce patrimoine d'une façon cohérente alors on a eu ce rêve vous le rappelle dans deux jours toutes les stations de montagne plus que les stations des villages aussi c'est dispositions sur les protections professeur pour les immeubles moyen-orientales et les normes incendie sont-elles que c'est la fin de l'architecture gravissime on peut pas dire autrement alors le CAE se roule en ce moment je me suis rendu compte personnellement ça fait déjà deux ordres qu'on écrit à la mairie pour les prendre face pour leur suggère de faire quelque chose mais c'est rien passé et votre collègue vraiment à mon avis espérer la mairie de donner confiance à la mairie et leur a donné des pistes pour essayer d'intervenir je sais pas parce que les immeubles qui ont déjà déposé l'offre demande de rénovation de façade la mairie dans la commune c'est parce que ils ont donné un préavis négatif mais s'il avait le droit de le donner ou pas on l'avait devant nous pour essayer de réagir donc ça c'est vraiment quelque chose de capital on va dire alors c'est pas seulement les immeubles de 30 mètres jusqu'à 28 mètres je crois mais c'est toutes les tous les immeubles accessibles au public de tout le travail de coursive mais du coup il a fait évoluer l'architecture [Musique] et c'est toujours abordable autorités attention c'est un patrimoine donc on a d'autres et ça c'est fait il y a deux jours on s'est dit il va servir une autre question c'est l'évolution de la plus long terme je pense que l'oublier ce machin circulaire et le protéine de continuer d'avancer comme ça il y a rien de là encore arrêté et là il y a quelque chose qui devra se produire quelque part parce que personnellement je me l'imagine très bien la ville à la montagne et même à 1800 mètres parce que on pourrait faire avec le télétravail parce qu'on va passer le public on pourrait très bien faire les choses à l'envers au lieu d'être en bas puis montez pour des loisirs on pourrait habiter dans un dans une nature qui est extraordinaire et puis descendre dans la vallée quand c'est nécessaire alors les moyens de transport ne sont pas suffisants et ce serait assez facile le TGV qui arrive à tenon par exemple l'aéroport il est à 45 minutes en train le tenons l'aéroport de Genève donc c'est c'est très bien desservie il manque la liaison de ce nom jusqu'à Avoriaz par exemple ouais mais ça c'est pas des choses très difficiles à réaliser non plus et donc le séjour une école il y a des commerces qui restent ouverts maintenant parce qu'il y a quand même perpétuellement des choses on va demander quelques restaurant ça ça se fait un tout petit peu mais la machine continue à tourner de la même manière ça n'a pas encore eu lieu c'est pas fait du point de vue architecture par exemple qui a été pensé à une époque en dire solidaire et donc je rebondis derrière cette question de l'imaginaire vous avez choisi là je me tourne vers la condition de montrer des images d'avoria sous la neige qui parle d'une architecture de neige c'est un choix en 2023 vous montrer avant et à sous la neige on conseille que non pas qu'elle va complètement disparaître ça risque d'être moins l'année à Noël je suis navré même si c'est une façon quand même de haute montagne la question je dirais c'est est-ce que ce site et cet article et donc les acteurs qui la font vivre et qu'il habite sont en capacité de de penser Avoriaz pour une diversité d'activités toutes ces saisons et je pense à d'autres activités économique enfin je ne sais pas je connais pas est-ce que j'aimerais n'importe quoi est-ce que il y a des jeunes qui ont pourquoi un élevage de haute altitude est-ce que etc oui ce que je veux dire c'est pas forcément que tourner vers la question loisirs ou loisirs vous parliez mécanique et bon point nombre d'évolités d'augmenter ou de tickets vendu la serrage à mon avis après quand même évolue quand même sans dire qu'elle a passé le cap du tout parce que l'été il y a des circuits de VTT qui sont absolument extraordinaires à travers toutes les pensions et donc c'est un succès énorme et moitié mécanique vivent très bien de cette façon là en effet donc ils ont pu ouvrir d'autres petites attractions si on veut d'autres choses qui sont beaucoup moins rentables mais je crois que nous sommes le point de vue là c'est quand même quelque chose de bien qui fonctionnait autre chose parce que si on regarde les choses de manière un peu moi je vais beaucoup en montagne plus d'en savoir j'en suis désolé peu importe la montagne à toutes les saisons c'est magnifique si on aime marcher etc même la regarder tout simplement belles merci mais la question c'est l'été c'est hyper agréable vivre en montagne enfin c'est quand même il fait 10 degrés moins calé mais soyons très clair moi je vais tout donc en savoir dans la noise il y a un écart de 10 degrés entre ici donc c'est pour mon confort la vie est plus habitable là haut mais pour cela il faut une vraie bifurcation dans les changements justement de ce coffre c'est situation entre 1000 et 2008 quoi en gros d'une vie qui n'est pas entièrement tournée vers la saisonnalité touristique parce que ça c'est un frein pour et ça on voit que ça a du mal on voit qu'il y a des ça résiste j'ai vu hier il y a un compte-rendu d'un conseil municipal extrêmement plus de remontées mécaniques la question de l'eau notamment qui devient extrêmement crucial dans mon village savoir le conseil municipal c'est quasiment entretué parce que il y a une nouvelle génération d'habitants qui est venu s'installer pour travailler donc plutôt élevage chose comme ça mais qui vont vivre à l'École etc et donc la question cruciale de l'eau est venue s'inviter à la table des non négociations et donc là bataille et c'est marrant parce qu'on parle d'avoir rien et depuis ça c'est pas une révélation et le patinoire olympique même déficitaires ce qui est le cas aujourd'hui c'est assez bien c'est 56 6000 litres d'eau jours pour avoir une glace avec un et en face vous avez des éleveurs des habitants etc et donc on voit bien qu'il se soit une tension voilà et et voilà et donc moi je suis pour absolument contente en fait que ces utopies réalisées puissent trouver des prolongements en fait je suis amoureuse de la montagne donc je voilà mais il y a quand même cette question l'économie autour du loisir qui et je dis bien ce qui avec remonté l'année merveilleuse où il y a pas eu de remontante et que ceux qui voulaient skier ou marcher remontaient avec des pots c'était quand même juste sublime c'était la plus belle saison de style que j'ai jamais vu de ma vie non c'était une saison incroyable les gens se parlaient le bruit il était pas le même etc mais voilà c'est un changement de sa résiste d'un côté et d'autres bon ça intéressant oui oui bien sûr que ce soit une table à l'année tout le monde c'est possible mais voilà c'est l'économie ça rapporte très peu on se rend compte je pense il faut suggère de faire un deuxième livre avorial était non mais bien sûr je me permets de revenir sur cette nouvelle loi qui interdit les le bois dans les constructions hautes dans les façades dans les constructions hautes et les établissements à l'usage public accessible au public je suis très étonné qui est pas eu plus de réactions en France entre cette loi puisque ça touche absolument toutes les régions pas seulement les Alpes les Vosges les Pyrénées les et puis même les endroits les campagnes qui veulent s'équiper au fond de nouveaux immeubles faire des du bois d'utiliser du bois c'est la même problématique j'ai jamais entendu une réaction comme ça qui s'impose qui est celle de la sécurité des biens et des personnes ça commençait dans la région parisienne avec une des textes normatif plus ou moins normatifs qui n'était pas encore peut-être de loin on va dire par les pompiers de Paris notamment avec tous les projets qui étaient en place les JO de Paris et de fil en aiguille une normalisation voilà une nouvelle norme concernant la sécurité incendie des bâtiments avec des passages bois et donc y compris les structures il y a pas de la façade c'est aussi on construit des bâtiments en bois qui sont absolument évident du placoplatre le A à Z donc on voit bien on va même plus le bois c'est encore plus problématique quand on a des bâtiments patrimoniaux c'est à dire que bon entre temps dans les constructeurs neuves on pourrait considérer que la natation autant des bâtiments graphominaux alors broyeur parce qu'il est embêtant mais attention des façades qui caractérise il y a peu de gens qui savent pas y compris sur la question patrimoniale logiquement magazine les sujets qui ont été abordés on se rend compte qu'en fait on a parlé de l'alpage quand on fait un dossier sur la page et un sacristallise pour ces questions la société en fait on peut plus parler que d'architecture l'architecture a toujours un gros tous les enjeux mais là plus jamais ou jamais c'est vraiment ça se cristallise à ce niveau là quand il y a une question de construction et justement ce qui donne un peu espoir c'est que là on a juste une petite news sur le prochain right et de de d'école d'achitecture qui font des workshops avec des jeunes archives et qui du coup pensent les choses différemment et là ils ont toujours des sujets par exemple mon plat et de réinventer un avenir pour mon cœur donc là reprendre un voyage parce qu'à Morgane ça peut s'adapter on est d'accord et ça peut quand même complètement s'adapter à une vie brésilienne quand je parlais la question du transport c'est juste l'expérience de Simon cliquet moi j'ai mes parents ces gens beaucoup en montagne aussi à Flaine et c'est vrai que comme Garnett est très agréable en saison par contre quand vous travaillez pour des enfants la question de transport se pose nous allons pouvoir donc voilà aujourd'hui le choix économique ils vont plus vers la peur et et j'ai confié les choses que réinventer mais ça donne espoir de voir que les écoles d'archives travaillent là-dessus et que on peut imaginer on n'attendra pas les jaunes d'archives des architectes qui sont là pour le faire après si je veux être un tout petit peu provocateur le rapport au bois il est aussi totalement dans l'imaginaire c'est à dire que c'est qu'on fait les immeubles en bois pour racler la grange ou le petit chalet aucun lien finalement architectural avec avec ces points menaces c'est-à-dire que on a un rapport on a un rapport assez nostalgique aussi à la montagne à la neige à au petit village charmants etc et on va tordre le concept jusque dans la station de ski en utilisant le bois pour rappeler pour rappeler notre rapport nostalgie enfin moi ça me frappe vachement en savoir par exemple tu peux pas aller dans un resto sans que le resto il soit complètement barré de bois à l'intérieur avec toutes les nappes ou les semences il n'a pas carreaux je veux dire par exemple moi en Suisse je connais pas très bien la Suisse mais l'expérience que j'ai de dans mon pays par exemple en Autriche je trouve qu'on est capable de plus vivre la modernité de à la montagne alors qu'on on a on conserve je trouve en Savoie particulièrement un rapport nostalgique et un peu presque un peu réactionnaire parfois avec cette utilisation massive et du bois quoi comme décor en fait comme placage et encore ça et bien sûr d'un point de vue aussi des systèmes locaux économiques bien sûr mais est-ce que je pense que réactiver la montagne c'est aussi réactiver du bois comme décor plaqué d'ailleurs c'était très intéressant de travailler à ce qu'il y a à faire donc pour moi sinon à chaque fois les gens disaient ah bah c'est pas comme Clem c'est super bah c'est pas comme flemme ils ont envie ils pouvaient pas s'empêcher à chaque fois que je faisais une interview c'était pas le sujet de me ramener flemme qui était l'Europe et étonnant parce que à fond pour avoir rien qui était aussi une architecture mais il y a le bois qui fait consensus et ça c'est très très fort on va mieux vendre le livre sensoriel que le nu sur flemme mais c'est évident c'est juste pour ça non mais parce que en réalité l'architecture vers la populaire de montagne en fait c'est plutôt de la pierre en savoir par exemple c'est vraiment de la pierre effectivement barré de bois l'escalier le traitement du bois Aurillac qui est donc destiné à rester naturel non traité et qui vieillit prend des dates en fonction de l'humidité de la lumière du soleil etc ça c'est quelque chose qui passe mal il faut adhérer parce que peut-être traitement du bois mais ça fait partie ça se voit dans vos photos ça fait pas de ce qui est beau le bois dans des saisons extraordinaires parce que on a tous nos stéréotypes c'est vrai que c'est tout ça qui vient aussi connu contre cette fonction et un contenu l'influence de l'abro par exemple sur sur 6 ranch 6 ranch en Californie c'est aussi c'est une préoccupation du ranch du Range de cow-boy voilà c'est en fait on est comme ça je veux dire mais moi le premier aussi c'est bon il se trouve que là en ce moment je fais des photos dans les Pyrénées bah je sais que je me confronte en ce moment je me cogne à ma propre à mon propre imaginaire en fait et de je ouais je me frotte à ce que c'est la réalité réellement et quel est mon imaginaire que jamais avec moi dans tous avec un imaginaire extrêmement fort c'est effectivement je pense que vivre à l'année dans une station de ski je pense c'est effectivement un peu plus se frotter à la réalité que de venir au moment de 50 ans de la station d'aboria l'âme d'âge souvent de l'Association des protéines pour essayer c'est bien on va faire on va faire une on va faire un livre vous l'avez consulter je pense ça s'appelle demi-siècle l'avenir alors on a pris le on a pris de l'angle de vision de la vie des propriétaires parce qu'on s'est dit mais dans le fond on a beaucoup parlé d'architecture il y a beaucoup de monde là dessus du promoteur l'aspect politique de la chose mais en fait il y avait pas eu les gens qui culot si on peut bien parce qu'au début fallait quand même osé d'investir là-bas il y aurait pas non plus on connaît ce qu'on appelle ici maintenant et alors on a eu des témoignages notamment parce que si on pense aux personnes qui vivent à l'année maintenant ils ont grandi mais les enfants qui ont été à l'école à Briat plusieurs sont restés travaillent toujours dans la station Les Amis des travailleurs leurs souvenirs d'aller à l'école ou qui tenait contre de la nature des intempéries du moment de l'année des événements qui essaient de coller aussi avec l'actualité mais beaucoup qui était le loss de c'est vraiment touchant si on une manière de vivre cette époque là ils ont su le faire peut-être un petit peu plus rigide maintenant l'école aussi un peu plus grande mais c'est un privilège d'inventer sa façon de vivre en s'adaptant au lieu parce que vous avez déjà avancé au travail sur un troisième souffle c'est encore validation si on voit assez sur des stations avec des arcs à ce qui se passe en fait à une certaine altitude donc la station on peut donc là on se fait un projet de téléphérique vous le savez proche de la frontière ou dans ce qui est et donc là il a été réhabilité on a suivi ce projet-là peut-être que ça peut mais du coup c'est plus restreint donc c'est une architecture on a aussi des sénatariums de Passy plus de voilà mais on a jamais donc c'est aussi une forme de d'architecture en altitude certes c'est pour le la santé il y en a qui ont été habilités mais c'est sûr qu'une collection des retours et là d'un seul coup on se dit donc là on a encore le recul parce que ça fait que quand même une semaine deuxième donc on sait pas en fait parce que sur la position moyenne parce que c'est la première question qu'on ne trouvait pas c'est à dire de se situer entre bolide et Élodie touristique et de faire confiance au lecteur pour rentrer dans un objet différent dont la matérialité est très souple et qu'on peut emmener en balade avec soi et en même temps c'est un petit format qui est un format qu'on peut aussi dans la main et en même temps avoir un regard photographique très exigeant et que je voulais voilà sur ce sur ce positionnement entre deux et aussi avec une économie moyen donc oui tout à fait qui sont un peu difficile pour tous nos ouvrages et d'optimiser les formats pour utiliser le moins de ressources de papier possible de choisir des papiers recyclées compenser récupérer des heures que végétal avec des instruments en France ce qui est malgré tout un vrai choix économique et qui n'est pas si courant dans le monde de l'édition réfléchir aussi à une diffusion très soignée avec quelqu'un qui qui est interraire qui travaille à un vrai geste pour commander la bibliotiversité donc à côté de grands groupes de diffusion d'arrivait à faire rayonner des auditeurs de petite communauté donc voilà plutôt si je peux apporter quelque chose sur ce sur cette forme dédiée forme ce qui est notre votre marque de fabrique en tant que designer qui nous sommes devenus éditeurs lorsqu'on est faite en tout cas quand vous m'avez proposé la plus grande surmorial vous m'avez envoyé donc le premier volume sur flemme et moi j'étais excité à l'idée de participer à cette collection quoi enfin de d'avoir son travail qui comment dire qui rentre dans ce dans cet objectif design en fait pour moi c'est un vrai c'était une vraie attente quoi et du coup c'est un vrai plaisir mais c'est parce que effectivement je trouve que c'est toute le soin apporté à un objet malgré tout modeste en fait dans dans la taille mais avec l'exigence à la fois en termes de design graphique et de qualité d'impression de chouette papier qui est qui est pour moi optimal quoi et donc de voilà de travailler en sachant que ça donne malgré tout c'est vrai une direction quoi c'est que je suis parti je suis parti incroyable avec le premier volume dans la dans la valise et garder plusieurs fois voir comment c'était fait qu'est-ce que ça veut dire en termes de nombre d'images en termes de récits de forme trouvée le fait d'arriver en seconde déjà enfin donné comme ça une sorte de directrice et puis le travail de lumière assez photographique que je trouvais déjà très très bien enfin classe la barre et du coup on se disait bon il faut faire un travail qui soit à ce niveau quoi la question de la fluidité de la lecture Florence et Damien d'amis retrouver éditorial ce qui était très sympa c'est et c'était la surprise de voir ça c'est à dire que on l'avait fait dans as ce qu'on appelait les gros caractère mais Florence et de la étendu là en travaillant les petites règles de façon complètement différente et en ayant cette idée aussi qu'on peut piocher qu'on est dans la lecture et que ok c'est linéaire on peut lire de façon linéaire et pourquoi pas on peut aussi feuilleter on peut aussi acheter juste pour les images et tomber sur un gros type comme ça puisse dire bah finalement je vais peut-être vous une page ou deux pages mais peu importe l'objectif il était il était avant tout là de dire que on laisse le chaud au cœur de piocher comme on veut et enfin moi c'était comme François une surprise géniale de voir ce travail là qui permettait vraiment de de rythmer et puis de d'avoir une fluidité de lecture c'est très différent de la façon dont structurer normalement là le texte équivaut pour chacun soit le scientifique un gros article mais la façon dont ces structuré c'était complètement différent et c'est aussi joueur aussi sympa de travailler comme ça donc parfois quand Florence nous revenait en pêche les faut accepter parce que on trouve que son ordre il est un peu chamboulé et là aussi on est obligé de bouger un petit peu par rapport à ça puis après on s'aperçoit que finalement ça a pas tant d'importance que ça donc c'est chouette c'est une super aventure en tout cas non seulement de répondre aux cahier des charges mais les différentes étapes de création quand on découvre les images des photographes aussi c'est sûr [Applaudissements]